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16 Jun 2019

PAPA JE T’AIME

Pensée # 73

Aujourd’hui je lui dirais

Si j’avais dû choisir, ça aurait été lui et personne d’autre. Depuis le premier jour, il est l’homme de la situation. Il est mon filet, ma bouée de sauvetage. Parce que près de lui, se révèle mon âme d’enfant sage. 
J’aimerais oser pour ne pas regretter. Oser le prendre dans mes bras, le serrer fort tout contre moi. Entendre les battements de son cœur vieillissant alors que ma tête serait posée contre sa poitrine. Ressentir sa chaleur réconfortante qui me rappelle combien il est bon d’être dans les bras de son papa. Soudain, ma pudeur se serait envolée, alors je savourerais l’instant présent comme au bon vieux temps. Je revivrais les émotions passées, d’un amour entre un père et son enfant. 
Je me souviendrai que sans lui, je ne serai pas moi et que c’est parce qu’il vieillit, qu’aujourd’hui je suis comme ça. 

Ce texte au conditionnel est écrit en minuscule parce que la seule façon de lui dire l’essentiel est de l’écrire en majuscule :

                                    PAPA JE T’AIME

16 Jun 2019

L’herbe est plus verte à l’intérieur

L’inspiration quand tu nous tiens !

15 Jun 2019

Dédicaces

Encore de belles rencontres lors d’une séances de dédicaces dans un cultura. 

Je ne me lasse jamais de ces moments d’échanges.  

07 Jun 2019

De miel et d’orange sucrée

Pensée # 72

De miel et d’orange sucrée 

Comme elles sentent bon les roses du voisin !
Flora ne s’en lasse pas. 
Chaque après-midi, à l’heure de la sieste, alors que le village dort, 
pieds nus, vêtue d’une robe bleu un peu trop courte, couverte d’un chapeau de paille usé, Flora s’approche de la clôture bondée de fleurs au parfum raffiné. 
En plus d’être casanier, Mr le voisin, est le seul à ne pas faire la sieste, il déteste ça. Il préfère observer discrètement la jeune fille depuis la fenêtre de son salon. Il la trouve extraordinairement belle. Il veut la connaître, entendre sa voix, toucher sa peau, voir de plus près ce visage qu’il contemple à travers ses gigantesques églantiers. Il meurt d’envie d’aller lui parler mais sa grande timidité le lui en empêche. Comment faut-il faire pour inviter une si jolie créature à venir boire un thé glacé à la pêche ? Et si elle m’envoyait sur les roses ? S’interroge t’il. 
Pétrifié à l’idée de la voir refuser, Mr le voisin laisse plusieurs étés s’écouler. Mais à force de trop l’observer, il fini par tomber éperdument amoureux. 

De l’autre côté de la haie fleurie, Flora ignore tout de son voisin. Est-il jeune ou vieux ? Grand, beau aux yeux verts ou bleus ? Elle n’en sait rien et s’en moque bien. Elle pense que l’amour n’est autre qu’une invention ratée qui déchire les cœurs. Le sien est encore tout neuf. Aucune palpitation provenant du regard d’un homme n’est venu affoler ses battements réguliers. Elle prend donc soin de le préserver en regardant toujours la pointe de ses pieds. 
Et puis, elle, ce qui l’intéresse le plus, se sont les roses parfumées du voisin d’à côté. 
La brise légère et tiède effleurant les rosiers, diffuse toute la journée une douce odeur de miel et d’orange sucrée. Comme une drogue, cette fragrance enivrante a rendu Flora dépendante. 

Un jeudi du mois d’août, fatigué de tricher, terrifié mais confiant, Mr le voisin se décide à avouer. 
Il se coiffe d’un Borsalino clair, met sa plus belle chemise blanche, enfile un pantalon en lin beige et va s’assoir dans un coin de son jardin sur le banc en rondin de bois qu’il a fabriqué de ses mains. De là, il peut espionner sans être repéré.
Aujourd’hui, le soleil est le maître du ciel, pas un nuage n’ose lui barrer la route. Mr le voisin a une patience sans pareil, cela ne fait aucun doute. Alors, il l’attend et l’attend encore...Laisse passer les secondes, les minutes puis assommer par la chaleur, il s’endort. 

A son réveil, une drôle de sensation le bouleverse. Comme si quelque chose de surnaturel et d’exquis l’emprisonner. 
Soudain, il aperçoit les yeux noirs et pétillants de Flora entre les fines branches garnies de feuilles vertes. Immobile, elle l’observe, le fixe du regard. Mr le voisin esquisse un sourire enjôleur alors que Flora ose se laisser faire. 
Il est trop tard, le charme opère ! 
Le temps d’une seconde magique, l’amour est entré dans son cœur de pierre. Tout ça parce que, prise de panique, elle a oublié de regarder par terre. 

C’est ainsi que de l’autre côté de la haie parfumée, Flora donne a Mr le voisin, son premier baiser au goût de miel et d’orange sucrée.

Justine César

31 May 2019

Pensée 71

Pensée # 71

La pensée précédente excluait ces femmes volontairement. 
Et parce qu’il n’est pas dans mes habitudes de vouloir blesser. Celle-ci leur est tout spécialement destinée. 
                                

Pour certaines, c’est un choix, une façon de voir la vie. 
La crainte de ces courbes qui déforment leur corps, la peur de souffrir, l’envie de penser d’abord à leur propre confort. 
Refuser de lui offrir un futur sans savoir si elle a raison ou tort. C’est comme ça qu’elle l’entend. Sans contrainte, sans sacrifice, juste elle et le temps. Après tout, pourquoi pas ! Elle le proclame, elle est plus femmes que mère dans l’âme. 

Pour d’autres, c’est une vie faite de tentatives, de déceptions, de pourquoi. 
L’ espoir d’une réponse positive, abolissant un profond désarroi. 
Cet enfant qui ne vient pas, qui ne la choisit pas. 
La douloureuse réalité qui frappe lorsque l’horloge biologique sonne après des années de combat. 
Cette femme qui pleure, souffre, prie. Implore un Dieu sourd sûrement trop occupé à d’autres priorités. 
Donner la vie, ce n’est pas si compliqué ! 
Alors pourquoi pas elle ? 

Le cœur de ces femmes déborde d’amour. Elles le donnent volontiers sans rien attendre en retour. 
Aucune fête n’existe pour leur rendre hommage. 
Juste cette pensée et c’est bien dommage !

26 May 2019

Fête des mères

le coeur d'une mère

26 May 2019

Maman

La pensée # 70 est réservée à toutes les mères de la terre mais aussi à tous les enfants, petits et grands qui célèbrent cette fête avec de l’amour et des présents.

24 May 2019

La nature se moque

La nature se moque....

19 May 2019

Stella et le malheur

Pensée # 69

Stella et le malheur

Stella, mère aimante, baignait dans le bonheur.
Un jour de novembre, elle ouvrît la porte au malheur qui venait de frapper de plein fouet. Sans avoir le choix, sans pouvoir le mettre dehors, elle allait devoir apprendre à vivre avec. 
Ce ne serait pas chose facile, car il s’était bien agrippé. 
Il s’installa dans la jolie maison jaune et bleu de Stella.
C’est ainsi, qu’à cause de lui, elle perdit son entrain peu à peu.
Les cernes, auteur de ses beaux yeux bleus, déguisaient son visage qui à une certaine époque fût radieux.
Son hôte était laid comme tous ces semblables, faisait très mal et n’avait pas de manières agréables.
Alors, l’âme de Stella sombra dans le néant tant le malheur était plus fort que tout ce qu’elle avait connu auparavant. 
Il dormait avec elle, la réveillait violemment en pleine nuit.
Il cultivait ses cauchemars afin qu’ils soient pire que dans la vraie vie. Au lever du jour, il absorbait le peu d’énergie qu’elle tentait de gagner en dormant en pointillés.
La présence du malheur dévastait tout sur son passage. Il était impitoyable, créant d’énormes ravages.
Épuisait de trembler, de pleurer et terrifiée par le reflet dans le miroir de son corps décharné, Stella eut l’idée de l’apprivoiser car elle comprit qu’il ne l’a quitterait jamais.
— A vivre avec toi, dit-elle au malheur, autant que je te fasse de la place dans mon cœur. Je t’autorise donc à partager ma vie, mais je t’interdit de gâcher mes bonheurs à venir. 
Comme le malheur ne sait pas sourire, en réponse, il lui offrit le plaisir de verser des larmes de souvenirs. Ces larmes étaient enfin plus légères que des sanglots. C’était comme si le malheur voulait étioler la douleur de Stella.
Finalement, habituée à vivre avec, Stella l’épousa peu d’années après. Et pas pour le meilleur, cela va sans dire ! Juste pour ne plus le subir. 
Chacun vaquait à ses occupations et tous deux se retrouvaient à des moments improvisés. Un mouchoir de papier coincé dans son corsé ne la quittait jamais. Il était fier de lui de la voir l’utiliser.

Un matin d’avril, elle retrouva le bonheur.
Celui qui par le passé, lui avait donné le meilleur. 
Portant dans ses bras, une vie nouvelle 
Sans le savoir, ce premier petit enfant, montra innocemment à sa grand-mère, 
Combien la vie peut-être belle.

« Partager sa vie avec le malheur, n’est pas chose facile
L’apprivoiser reste plus habile car il cohabite volontiers avec le bonheur. »

17 May 2019

Les auteurs

Les auteurs 
Il y a les très grands 
Les grands
Les moyens 
Les petits 
Et le minuscules 
Tous reunis, ils remplissent les étagères des librairies de leurs écrits sous forme de témoignages, de polars, de romans... et bien d'autres récits

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