Les signes de l'au delà
Pensée # 86
Les signes de l’au delà
Aujourd’hui, un papillon bleu m’a accompagné en balade. Je me suis assise sur un rocher, et il s’est posé à côté de moi sur une brindille.
Je sais qui il est. Il est un signe venu de l’au-delà. Alors, je lui ai parlé, je lui ai confié quelques secrets que lui seul gardera.
On ne sait pas ce qu’il y a après. On ne sait pas où l’on part.
Ceux qui sont déjà arrivés ne peuvent nous raconter.
On dit qu’ils sont si bien là-haut, que c’est pour cela qu’ils ne reviennent pas. Que le bonheur d’être heureux en permanence ne leur donne qu’une seule envie, c’est de nous envoyer des signes pour nous dire combien l’au-delà est un paradis.
Lorsqu’on pense à eux, on regarde toujours vers le ciel. On observe les nuages, les étoiles, la Lune, les constellations, la Voie lactée, l’immensité de l’univers. On sourit lors du passage d’une étoile filante.
Il paraît que c’est là-bas que tous ceux qui nous ont quitté sont allés. Alors, quand le manque se fait ressentir, on lève les yeux vers le ciel et on leur parle comme si on savait qu’ils nous entendent.
Ils ne peuvent pas nous parler, ni nous toucher, non, ils n’en ont plus le droit. Mais ils ont l’autorisation de nous envoyer des signes pour nous dire qu’ils sont là, tout près. Ils font tout leur possible pour que nous les remarquions. Chaque jour à travers diverses petites attentions, ils nous disent :
—Regarde, je suis là !
Je t’envoie une plume, en papillon, un oiseau, une petite pièce de monnaie. Observe les nuages, remarque les chiffres de ton horloge, écoute les paroles des musiques. C’est moi qui te les envoie.
Nous recevons tous des signes de l’au-delà durant notre journée.
Ils sont là pour nous et il serait bien dommage de les ignorer.
Nos âmes chères partis là-haut ont désormais le don de communiquer avec nous de cette merveilleuse façon.
C’est un cadeau, une preuve.
J’ai regardé l’envol du papillon bleu jusqu’à ce qu’il disparaisse comme il était arrivé.
Depuis de nombreuses années, j’ai la chance de recevoir plusieurs fois par jour, des messages. Ils sont pour moi si précieux que je prends toujours le temps de les apprécier en le suspendant quelques secondes.
Telle est ma façon de ne pas les gâcher.
Justine César