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13 Oct 2019

Les signes de l'au delà

Pensée # 86

Les signes de l’au delà

Aujourd’hui, un papillon bleu m’a accompagné en balade. Je me suis assise sur un rocher, et il s’est posé à côté de moi sur une brindille.
Je sais qui il est. Il est un signe venu de l’au-delà. Alors, je lui ai parlé, je lui ai confié quelques secrets que lui seul gardera.

On ne sait pas ce qu’il y a après. On ne sait pas où l’on part.
Ceux qui sont déjà arrivés ne peuvent nous raconter.
On dit qu’ils sont si bien là-haut, que c’est pour cela qu’ils ne reviennent pas. Que le bonheur d’être heureux en permanence ne leur donne qu’une seule envie, c’est de nous envoyer des signes pour nous dire combien l’au-delà est un paradis.
Lorsqu’on pense à eux, on regarde toujours vers le ciel. On observe les nuages, les étoiles, la Lune, les constellations, la Voie lactée, l’immensité de l’univers. On sourit lors du passage d’une étoile filante.
Il paraît que c’est là-bas que tous ceux qui nous ont quitté sont allés. Alors, quand le manque se fait ressentir, on lève les yeux vers le ciel et on leur parle comme si on savait qu’ils nous entendent.
Ils ne peuvent pas nous parler, ni nous toucher, non, ils n’en ont plus le droit. Mais ils ont l’autorisation de nous envoyer des signes pour nous dire qu’ils sont là, tout près. Ils font tout leur possible pour que nous les remarquions. Chaque jour à travers diverses petites attentions, ils nous disent :
—Regarde, je suis là !
Je t’envoie une plume, en papillon, un oiseau, une petite pièce de monnaie. Observe les nuages, remarque les chiffres de ton horloge, écoute les paroles des musiques. C’est moi qui te les envoie.

Nous recevons tous des signes de l’au-delà durant notre journée.
Ils sont là pour nous et il serait bien dommage de les ignorer.
Nos âmes chères partis là-haut ont désormais le don de communiquer avec nous de cette merveilleuse façon.
C’est un cadeau, une preuve.

J’ai regardé l’envol du papillon bleu jusqu’à ce qu’il disparaisse comme il était arrivé.
Depuis de nombreuses années, j’ai la chance de recevoir plusieurs fois par jour, des messages. Ils sont pour moi si précieux que je prends toujours le temps de les apprécier en le suspendant quelques secondes.
Telle est ma façon de ne pas les gâcher.

Justine César

03 Oct 2019

Concours de Nouvelle -Aufeminin Divin sentiment

Voilà! pour la première fois, j'ai osé poster une nouvelle à un concours de nouvelles. 

Divin sentiment

Le cerveau est une machine formidable qui enregistre et stocke les souvenirs dans un endroit bien caché. Refusant de nous laisser en manque une fois le calme plat des dernières années de notre existence, à compte-goutte, il fait resurgir de notre mémoire les plus merveilleux moments afin de maintenir en nous une joie immense. C’est ainsi que nous quittons ce monde plus volontiers. Enfin, j’aime à le croire. A l’aube de mes quatre-vingt-douze ans, j’attends, assise sur ce banc de pierre peint en blanc comme la couleur de mes longs cheveux. Je remarque un jeune homme qui s’approche de moi. Il est beau. Son regard aux yeux verts me fait penser à celui d’un homme qu’il me semble avoir connu. Ma mémoire me joue des tours, je me trompe peut-être. Ce garçon grand et élancé s’assoie à côté de moi et pose délicatement sa main sur mon épaule. Je sens sa chaleur. Elle me fait du bien. Il vient plus près et m’embrasse tendrement sur la joue. Je me laisse faire en fermant les yeux. Oh mon dieu, qui est-il et pourquoi ai-je droit à cette attention ? Je souris car je sens mon cœur battre dans ma poitrine. C’est étrange, je suis avec un inconnu qui m’embrasse, moi. Si ce matin je ne m’étais pas regardée dans le miroir, je pourrais m’imaginer avoir quinze ans et croire qu’il est mon amoureux. Mais je sais que c’est faux puisqu’il ne me donne pas un baiser sur la bouche, et je n’oublie pas non plus que mon visage est celui d’une très vieille dame. Le temps des amours est révolu pour moi, il me faut bien l’admettre. Quelques minutes passent et deux beaux jeunes hommes et une ravissante brune le rejoignent. Même si je ne les connais pas, je suis contente d’être entourée et je pense vraiment qu’ils sont là pour moi ! Je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai eu de la visite, alors j’en profite sans me poser de question. La femme s’accroupit face à moi et pose ses mains sur mes cuisses décharnées. Je la regarde droit dans les yeux et ose mettre mes mains sur les siennes comme si j’étais liée à elle, comme si nous nous connaissions. Je suis si bien en sa présence. Les battements dans ma poitrine s’intensifient, j’ai même l’impression que mon âme se revivifie. Divin sentiment. Dès l’arrivée des quatre inconnus, j’ai senti mon corps s’éveiller. Leurs voix, leurs paroles m’ont soudain renvoyée dans mon passé. L’après-midi touche à sa fin, leurs éclats de rires, leurs gestes tendres envers moi me reviennent soudain en mémoire. Ça y est, je sais. Ce sont eux, ce sont mes enfants, mes amours. Il n’y a qu’eux qui ont le pouvoir de faire cela à mon cœur.

Justine César

 

03 Oct 2019

Concours de nouvelle -Aufeminin- C'était donc toi!

 

C’était donc toi !

Il pleut. Juliette, la jeune fille pâle aux yeux noirs, s’en moque. Elle veut retourner là-bas. Entendre cette voix qui lui dit de si belles paroles. Elle enfile son ciré rouge, cache sa longue natte brune dans la capuche, et d’un pas décidé, s’engage pieds nus sur le chemin de terre qui mène dans le bosquet à quelques mètres de là. Juliette déteste les chaussures, elle dit qu’elles sont faites pour perdre le contact avec la terre. Timide et réservée, son imagination déborde et lui permet de vivre des histoires fantastiques impossibles à raconter. Les minutes s’écoulent, la pluie n’a pas eu envie de lui laisser un instant de répit. Comme une caresse délicate, le vent effleure ses joues, emportant avec lui les fines gouttes de bruine. Juliette sourit en s’essuyant les cils surchargés de perles d’eau tombées du ciel. Rien ne pourrait l’empêcher de venir ici. Elle, ce qu’elle aime, c’est piétiner la mousse verte qui jonche le sol et écouter cette douce voix venue de nulle part. Voilà plus de quatre mois que Juliette se rend là où personne n’ose s’aventurer. Un jour, quelqu’un a dit que ce bosquet était maudit. Elle ne croit pas à ces sornettes. Il est vrai qu’à plusieurs reprises, elle a entendu une voix masculine chuchoter. Elle est persuadée qu’un jeune homme se cache derrière un de ses grand chênes centenaires et qu’il l’attend, elle. Voilà pourquoi Juliette vient ici contre vents et marées. A plusieurs reprises, elle a aperçu une ombre disparaitre furtivement derrière les arbres du petit bois. Alors, convaincue d’être observée, elle s’amuse en sautant au-dessus des fougères avant de plaquer son dos contre le corps d’un immense saule blanc. Elle halète, ferme les yeux, pinçe les lèvres, cherchant à être surprise d’un instant à l’autre. Elle s’autorise peu de secondes de calme puis la voilà repartie dans ce jeu grisant. L’ombre se déplace de droite à gauche presque en même temps que Juliette mais jamais elles ne se retrouveront nez à nez. Après de longs mois de distraction intensive, cet après-midi-là, Juliette stoppe net sa frénésie devant le plus grand pin parasol situé à l’opposé du bosquet. Le cœur encore palpitant, elle s’approche de lui, comme attirée, happée. Elle pose ses pieds nus sur les vieilles racines proéminentes et colle sa joue gauche et son buste frêle contre le tronc de ce vieux résineux. Même si elle ne peut en faire le tour, elle le serre fort dans ses bras. Dans sa poitrine, les battements ont changé de rythme. Ils sont plus calmes, plus doux. Brusquement, Juliette ressent une chaleur l’envahir lorsqu’elle entend cette voix masculine lui dire qu’elle est celle qu’il attendait depuis des siècles.

 

C’était donc toi !

Il pleut. Juliette, la jeune fille pâle aux yeux noirs, s’en moque. Elle veut retourner là-bas. Entendre cette voix qui lui dit de si belles paroles. Elle enfile son ciré rouge, cache sa longue natte brune dans la capuche, et d’un pas décidé, s’engage pieds nus sur le chemin de terre qui mène dans le bosquet à quelques mètres de là. Juliette déteste les chaussures, elle dit qu’elles sont faites pour perdre le contact avec la terre. Timide et réservée, son imagination déborde et lui permet de vivre des histoires fantastiques impossibles à raconter. Les minutes s’écoulent, la pluie n’a pas eu envie de lui laisser un instant de répit. Comme une caresse délicate, le vent effleure ses joues, emportant avec lui les fines gouttes de bruine. Juliette sourit en s’essuyant les cils surchargés de perles d’eau tombées du ciel. Rien ne pourrait l’empêcher de venir ici. Elle, ce qu’elle aime, c’est piétiner la mousse verte qui jonche le sol et écouter cette douce voix venue de nulle part. Voilà plus de quatre mois que Juliette se rend là où personne n’ose s’aventurer. Un jour, quelqu’un a dit que ce bosquet était maudit. Elle ne croit pas à ces sornettes. Il est vrai qu’à plusieurs reprises, elle a entendu une voix masculine chuchoter. Elle est persuadée qu’un jeune homme se cache derrière un de ses grand chênes centenaires et qu’il l’attend, elle. Voilà pourquoi Juliette vient ici contre vents et marées. A plusieurs reprises, elle a aperçu une ombre disparaitre furtivement derrière les arbres du petit bois. Alors, convaincue d’être observée, elle s’amuse en sautant au-dessus des fougères avant de plaquer son dos contre le corps d’un immense saule blanc. Elle halète, ferme les yeux, pinçe les lèvres, cherchant à être surprise d’un instant à l’autre. Elle s’autorise peu de secondes de calme puis la voilà repartie dans ce jeu grisant. L’ombre se déplace de droite à gauche presque en même temps que Juliette mais jamais elles ne se retrouveront nez à nez. Après de longs mois de distraction intensive, cet après-midi-là, Juliette stoppe net sa frénésie devant le plus grand pin parasol situé à l’opposé du bosquet. Le cœur encore palpitant, elle s’approche de lui, comme attirée, happée. Elle pose ses pieds nus sur les vieilles racines proéminentes et colle sa joue gauche et son buste frêle contre le tronc de ce vieux résineux. Même si elle ne peut en faire le tour, elle le serre fort dans ses bras. Dans sa poitrine, les battements ont changé de rythme. Ils sont plus calmes, plus doux. Brusquement, Juliette ressent une chaleur l’envahir lorsqu’elle entend cette voix masculine lui dire qu’elle est celle qu’il attendait depuis des siècles.

votez jusqu'au 28 novembre 2019 sur le lien ci-dessous. 

https://www.aufeminin.com/prix-litteraire/c-etait-donc-toi-s4005005.html

12 Sep 2019

L'Assassin

Pensée # 84

L’assassin

Il ne sera jamais derrière les barreaux, tout simplement parce qu’il ne commet aucun délit qui pourrait être puni par la loi.
Les menottes ne sont donc d’aucune utilité et malheureusement rien n’a été conçu pour que sa bouche reste fermée et ses yeux aveuglés.
Il est sournois, moqueur, blessant, et le plus extraordinaire c’est qu’il n’a besoin d’aucune arme pour blesser.
Il lui suffit juste d’user d’antipathie et d’intolérance pour mettre à terre les plus faibles.
Dans bien des contrées, l’assassin n’est pas très répandu, et cela a l’avantage de rendre les habitants bien plus heureux et libres de leur choix. On peut y voir des différences exagérées, des bizarreries colorées et des excentricités vénérées par du dépareillé. D’après un grand nombre de personnes, il paraîtrait malgré tout ça que l’on y vive en parfaite harmonie. Qu’à cela ne tienne !!

Dans d’autres lieux, l’assassin est un criminel en puissance.
Il est si présent, si imposant, qu’il oblige à la discrétion et à l’uniformisation. Le sobre, le classique, le commun sont des valeurs sûres pour ne pas se faire remarquer et sont utilisés par les personnes réservées. Les réservés n’osent pas et pensent qu’il vaut mieux faire profil bas. Leurs envies sont alors étouffées sous une tonne de regrets. Et puis les années passent et ils finissent par se fondre dans la masse perdant le peu de folie qui aurait pu les sauver.
A l’opposé vivent les audacieux. Les audacieux sont comme tous les humains. Leurs vies est semblable à beaucoup d’autres, sauf qu’ils se moquent éperdument de l’assassin. Ils aiment colorer, illuminer, décorer leur quotidien avec tout ce qui leur passe par les mains.
Nombreux accessoires les mettant en évidence ont une grande importance et comme ils aiment être remarqués, ils en abusent à outrance. C’est ainsi qu’ils expriment leur présence. La vie est trop courte pour ne pas en profiter, disent-ils.
C’est tellement vrai !

Ne nous a-t-on pas doté de sens pour nous permettre d’exister, d’expérimenter ?
Il est si bon de se sentir unique parmi le monde !
Oser c’est s’émoustiller et il suffit parfois d’un petit rien !

Le regard des autres est assassin uniquement si on le craint.
L’indifférence est la seule arme qui peut le combattre. Elle est légale, indolore et très efficace, et elle est à la portée de tous.
Pas besoin de prendre de cours particulier pour savoir la manier, il suffit simplement de l’avoir toujours sur soi et le tour est joué.

Justine César

02 Sep 2019

L'Ecole et les Amis

Pensée # 83

L’Ecole et les Amis

Elle nous a tous fait pleurer au moins une fois. Devant des grilles en métal rouillé, au pas des grandes portes en bois.
Elle est matinal, stricte, sans compassion derrière ses airs institutionnels. Elle nous oblige à nous lever tôt, nous demande de nous taire et d’enregistrer des choses nouvelles. Chez elle, interdiction de rire, il faut garder son sérieux ! C’est pourtant si bon de rire quand c’est interdit !
Il n’est donc pas facile de l’aimer, mais comme tout le monde elle a de bons côtés, sinon, comment pourrait-on expliquer qu’aujourd’hui les chemins qui mènent à elle sont bondés ?
C’est sûrement parce qu’elle est là pour notre bien. Elle nous apprend à compter, à lire, certes , mais elle nous donne les bases d’une vie en communauté.
Une grande majorité déteste la retrouver chaque jour, ils préfèreraient rester à la maison pour prolonger les congés d’été. Par chance, l’école a plus d’une corde à son à arc et c’est ce qui sauve sa mauvaise réputation !
L’Amitié.
L’Amitié est l’antidote de l’école. Elle est la seule qui donne envie d’aller s’assoir face à un tableau noir.
Un jour, dans un an, dans cinq ans, ou plus, l’école ne sera plus qu’un souvenir.
Qu’il soit mauvais ou bon, nous auront appris des choses essentielles à notre futur mais plus encore nous aurons trouvé des amis pour la vie grâce à elle.
Justine César

27 Aug 2019

L'Aimer

Pensée # 82

L’Aimer

Il l’aime à en mourir.
Elle aussi l’a aimé mais désormais, elle ne pense plus qu’à une seule chose : partir, s’évader.
Sur un morceau de papier mal déchiré, les mots qu’elle lui a écrit dévoilent une vérité :

Laisser partir
Laisser aller là où le vent emporte
Ne pas retenir un avenir
Savoir aimer c’est accepter de souffrir
Ouvrir grand la porte
La liberté est un cadeau, elle s’offre sur un plateau
Loin de tout, loin très loin
Le bonheur passe par là
Aimer c’est ça, aimer l’autre c’est plus encore
Mettre de côté son propre bonheur
Regarder, se plier, ne plus faire l’effort
Laisser partir, pour laisser ailleurs
La raison qui fera battre le cœur

Tout n’était pas clair jusqu’alors.
L’aimer sans faire de concession,
L’enfermer dans une cage en or,
Ne lui ont pas donné raison...

C’est ainsi qu’il comprit comment il allait devoir L’Aimer

Justine César

19 Aug 2019

L'Avocat du Diable

Pensée # 81

L’ Avocat du diable

Il est détesté, critiqué, incompris. On l’imagine moche, le visage crispé, la voix détraquée, le regard fourbe. Il se déguise, lui aussi, de cette même robe qui lui donne un certain pouvoir. Mais lorsqu’il se trouve face au Maître Juge sur un arbre perché, il doit aiguiser son langage et faire preuve de crédibilité.

Si on se penche sur son cas plus précisément, on arrive à le comprendre. 
Oui, c’est vrai, il est celui qui défend par tous les moyens l’autre, accusé de tout et d’être un vaut rien. Il utilise les plus incroyables subterfuges, prends des détours sans retour. Conscient qu’une fois sa plaidoirie prononcée, il devra s’en remettre à celui que l’on prend pour le Dieu du délibéré. 
L’avocat du diable a suivi les mêmes études qu’un autre avocat. 
Après son cursus, il a choisi option Diable. Il a donc une spécification supplémentaire qui le rend, aux yeux d’un grand nombre, celui qu’il faut absolument éviter. 
Savez-vous que pour avoir le diplôme d’avocat du diable, il est nécessaire d’étudier en profondeur et en détail les défauts du coupable afin d’en tirer le meilleur ? Ce n’est pas chose facile, mais le jeune étudiant apprend avec dévotion comment faire jaillir l’once de bonté cachée dans son client accusé. 
Une fois la spécification en main, il est obligatoire de faire graver celle-ci sur une jolie plaque en laiton et de la placer là où l’on a pignon sur rue. De ce jour, il sait qu’il aura à faire aux cancans désobligeants. Peu lui importe, il a été formé aussi pour supporter cela . Il est donc capable d’affronter le bien comme le mal et de le magnifier pour le rendre non coupable. 
C’est comme ça, la vie d’un avocat du diable.

19 Aug 2019

ART FACE A FACE

Ecrire est une passion. Ma plume s'agite dés qu'un sujet m'inspire. 

Les artistes sont un de mes préferés. J'ai crée ART FACE A FACE afin de mettre en avant leurs oeuvres. 

C'est comme ça que je vois ma vie d'écrivain. 

10 Aug 2019

Le sablier

Nous savons qu'il est impossible de revenir en arrière. 

 

07 Aug 2019

L'Artiste qui parle au métal

L’artiste qui parle au métal

Laurent est un artiste hors du commun. Il ne s’encombre de paroles avec les humains et préfère la compagnie du métal.
Sculptant avec habilité et finesse, il joue avec les formes et les arabesques. Dans son atelier, les étincelles sont les complices d’un labeur plein de malice. 
Il y a mit tout son cœur, tout son savoir faire, pour donner de la valeur à ses magnifiques œuvres qui seront un jour légendaires. 
L’excellence n’est reconnue qu’en étant mise en évidence. 
Sur une place, l’imposante sculpture s’expose avec grâce et désinvolture. 
Affrontant le regard des autres, son usure prouvera avec le temps que rien ne peut détruire le merveilleux travail de Laurent, l’artiste qui parle au métal. 
Justine César 
ART FACE À FACE

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