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La couleur de la vie
Pensée #45
La couleur de la vie
Si je devais choisir une couleur, ce saurait sans hésiter le rose.
Parce que j’aimerais que le reste de ma vie soit de cette couleur.
C’est doux, tendre et surtout ça me va bien au teint.
J’accepte les camaïeux sur deux ou trois tons mais pas plus!
Je n’aime pas le noir, c’est trop triste. Comme je ne vais pas avoir le choix, je choisi une vie en rose avec des touches de gris.
Ce serait un beau compromis non? Beaucoup de bonheur et très peu de tristesse.
Et vous?
Parmi les milliers de nuances, il y en a sûrement une qui correspond le plus à votre existence.
Imaginons quelle soit peinte par un artiste. Laquelle voudriez-vous qu’il mette en avant? Et laquelle devrait-il effleurer la toile de son fin pinceau?
Tout le monde aime les couleurs.
Aujourd’hui j’aimerais que vous les associez à vous.
Oserez-vous me dire quelle est la couleur de votre vie ?
Encore un peu
Pensée #44
Encore un peu
J'aimerais que tout les autres soirs ressemblent à celui-là.
La douce chaleur de cette fin du mois d'août enveloppe mon corps.
Mon dieu comme j'ai envie de rester encore un peu!
Je regarde là haut.
Je parle seule, je m'en moque, personne ne m'entend !
Les étoiles s'illuminent les unes après les autres comme des mini lanternes.
Peut-être qu'elles veulent que je restent elles aussi encore un peu?
C'est le calme plat...enfin presque. Un canard cancane près du lac, j'imagine qu'il veut me retenir lui aussi, encore un peu.
Alors, d'accord ...
Je reste... encore un peu
C’était la pensée du soir.
La nuit
Pensée #3
C'est avec la plus grande lenteur que la nuit s'installe tout autour de ma petite maison en bois perdue au milieu de nulle part.
Mais avant cela, elle m'a laissé le temps d'admirer les dernières couleurs du jour. Les tons pastel où les dégradés de bleu se fondent avec l'orange sanguin du coucher de soleil.
J'aperçois encore quelques traînées blanches dues à un trafic aérien intense, elles fendent le ciel et me font penser à des coups de griffes volontaire, écorchant ainsi le lisse crépuscule.
En quelques secondes, la nuit devient maîtresse. Elle recouvre alors de son manteau noir cette contrée si lumineuse lorsque le soleil règne. Le calme s'installe, il prend le pas sur le brouhaha incessant d'une chaude journée d'été.
Les âmes s'endorment les unes après les autres, dans les chaumières, mais aussi dans les terriers et les nids hauts perchés.
Quelques heures à peine après un court instant dans les bras de Morphée, mon sommeil s'interrompt par une soif incontrôlable. Sur la pointe des pieds, je descend alors l'escalier qui mène à ma salle à manger.
Le craquement des marches en bois sous le poids de mes pas, m'obligent à adopter une démarche singulière car rien ne me donne le droit de réveiller les êtres chers dormant profondément sous mon toit.
J'enfile un chandail en laine verte, une paire de chausson et vêtue de mon pyjama rose, je sors marcher à l'extérieur, après avoir bu un grand verre d'eau fraîche.
La température est douce, alors je me permet de me déchausser pour laisser la plante de mes pieds fouler l'herbe verte.
C'est un pur moment de bonheur!
Je lève les yeux au ciel, il est habillé de ses milliers d'étoiles scintillantes, il me fascine toujours autant.
Sur ma gauche, tout là haut, le dernier croissant de lune signe la fin de son cycle, je comprends alors que la prochaine nuit sera d'un noir profond.
Elle va plonger dans l'obscurité tout et sans aucune pitié car elle sait mystifier sa présence par quelques étoiles filantes au milieu de la Voie lactée. Sans un bruit, je reste stoïque devant ce spectacle, tant je me sens petite et insignifiante face à cette immensité. Il fait très sombre malgré un mince croissant décroissant. Aucun chant, ni d'oiseau, ni de grillon, rien, aucun signe de vie ne perturbe mon échappée nocturne.
Là, il n'y plus un seul bruit. Le calme plat que je convoite tant, lorsque le soleil domine, devient presque mon ennemi.
Un frisson me parcourt le dos!
Soudain, une angoisse surgit, elle se pose sur mon plexus solaire, irradie mon corps et ne me lâche pas.
Serait-ce à cause des ombres, du froid, du silence trop pesant, de ma solitude momentanée?
Je n'en sais rien, mais j'arrive malgré tout à identifier, un sentiment de peur, la peur du vide, la peur de l'abandon, la peur de la mort, la peur d'une fin...
Justine César
Un grand merci à Marylou Bugalotto pour son illustration.
Non
Pensée #43
NON
Il existe deux catégories de gens. Ceux qui savent dire non et les autres.
Je ne vous apprend rien, ceux qui disent non sont plus en accord avec eux-mêmes alors que ceux qui n’osent pas le dire se retrouvent dans des situations inconfortables.
Avoir à dire non à une proposition peut paraître évidente pour certains d’entre nous mais pour d’autres c’est plus difficile.
Afin d’éviter de prononcer ce tout petit mot qui peut parfois être blessant, la personne prétexte, invente, de excuses allant jusqu’à la rendre ridicule.
L’éducation y est pour beaucoup.
La politesse est en partie la première cause de ce fourvoiement. Refusant de se fâcher ou de blesser la personne en face, elle n’ose s’affirmer.
Elle regrette donc amèrement de ne pas avoir dit non mais lorsque il est dit, difficile de revenir en arrière.
Pour sûr, il y a quelques désagréments à accepter tout et n’importe afin d’être vu comme le meilleur. Pas sure que l’intégrité soit à son comble!
Par contre, grâce à cela, elle est l’amie de tout le monde!
Il serait bon qu’elle sache que dans le lot, des hypocrites se cachent.
NON!
La personne qui est capable de dire non semble plus agressive. Il n’en ai rien. Elle est juste en phase avec son éthique.
Elle sait qu’il n’est pas incorrect de dire non et dès qu’elle le pense utile, elle ne s’en prive pas. Exprimée avec diplomatie cette affirmation est comprise plus aisément et ne procure donc aucune frustration.
Évidemment, ce genre d’individu se voit moins sollicité que celle qui n’ose pas refuser et peut ne pas être reconnu comme une gentille personne mais elle, elle s’en moque.
Il arrive tout de même qu’elle accepte, si la proposition lui semble louable. Dans ce cas là, on sait à quel point nous pouvons croire en sa bonne fois car celle-ci la rend rare et de valeur.
Juste une dernière chose... afin d’être en accord avec soi même, il est important d’apprendre à dire non car c’est tout simplement se dire OUI.
Comment savoir ?
Pensée #42
Comment savoir?
Ce n’est pas un goût, ce n’est pas un parfum, ni un son, ni un regard encore moins une caresse qui pourront nous dire si nous l’aimons encore.
Il n’existe aucun manuel, rien, nulle part.
Nous avons beau chercher, ce n’est pas dans la parole d’un sage non plus que nous pouvons connaître la réponse.
C’est plus profond que cela mais alors, comment savoir?
Déjà, le simple fait de se poser la question est une preuve d’amour, sinon nous ne tenterions pas de chercher à savoir car l’évidence nous sauterait aux yeux.
Certains ont su recoller les morceaux maintes et maintes fois affrontant les tempêtes et les naufrages qui ont ponctués leur immense bonheur. Rien de tout ceux là ont été fantaisistes, bien au contraire!
De nombreuses raisons sont bonnes pour ne pas lui dire « je ne t’aime plus », conscient qu’un passé tel qu’il est s’écroulerait et qu’un futur meilleur ne verrait jamais le jour.
Et si l’avenir avait bon goût ? Il nous faut trouver la réponse sinon elle resterait en suspens et nous laisserait sur notre faim. Alors, on se demande comment savoir?
L’être humain conjugue l’amour et la raison car il a besoin d’eux pour parfaire son bonheur.
Et si nous oublions un instant que nous sommes dans la vraie vie et imaginions qu’il ne s’agisse que d’une énigme comme une autre. Peut-être qu’en faisant cela, nous saurions?
Parce qu’il y a eu le meilleur comme le pire, nous n’arrivons pas à savoir. C’est ça aussi l’amour entre deux êtres. Les hauts et les bas qui soudent une union sacrée. On s’aime, on se déteste et on s’aime encore un peu plus...
A l’intérieur de chacun de nous, bat un cœur. Il nous fait vivre, nous fait aimer.
C’est peut être tout simplement à lui que nous devons nous fier?
Savoir l’écouter sans se préoccuper du reste du monde et c’est tout.
Les échecs
Pensée # 41
Ils portent le même nom qu’un jeu de stratégie, mais ceux là, personne ne les aime !
Pour certains, ils sont un signe d’incompétence alors que pour d’autres, ils sont une sorte d’apprentissage.
Vus comme des ennemis, nous faisons tout notre possible afin de les éviter.
Persuadé qu’il ne feront pas partis de notre vie, nous osons nous lancer dans des projets fous.
Les plus audacieux foncent et refusent de penser à eux.
Les plus peureux croient qu’en ne levant jamais leur petit doigt, ils ne les rencontreront en aucun temps.
Quoi que l’on fasse, tôt ou tard, sur notre chemin nous les croiserons obligatoirement car il font partie du programme établi.
Quel programme ?
Et bien celui dans lequel nous vivons tous depuis le 1 er jour!
C’est un cercle où nous souhaitons tous entrer. Il est composé d’un élément bien précis qui anime notre vie. Il se nomme: la réussite.
Nous voulons tous réussir et dans tous les domaines. Le travail, la famille, l’amitié et l’amour.
Nous fonçons tête baissée car au bout se trouve une clef. C’est celle du bonheur. Lorsqu’elle est entre nos mains, nous ne pensons qu’à une seule chose: la garder contre notre cœur pour ne jamais s’en séparer.
Nous connaissons le bonheur parce que le malheur existe. Comme le chaud et le froid, comme la nuit et le jour, comme le Ying et le Yang qui ne peuvent être dissociés.
Si les échecs n’existaient pas, nous ne pourrions pas évoluer.
Même s’ils font peur, même s’ils font mal, ils sont bénéfiques. Ils nous font trébucher puis tomber. Nous nous écorchons toujours lors d’une grosse chute, mais la nature a tout prévue et elle est capable de nous réparer si nous acceptons d’utiliser son bien le plus précieux: le temps.
Les échecs sont des outils. Ils nous construisent. Si en plus, nous savons ignorer la honte, braver la jalousie, rapidement nous en sommes aguerri et ainsi va la vie!
Alors, si vous rencontrer l’échec, posez vous les bonnes questions:
- Quel est sa signification, quel est son message, qu’elle est la leçon à en tirer?
Mettez de côté les doigts que l’on pointe sur vous en riant de vos erreurs car il faut un sacré courage pour oser vivre l’échec.
Il est possible d’en vivre un grand nombre au cours d’une existence. Alors, au fur et à mesure, une carapace se forme autour de nous qui nous protège de toutes réflexions blessantes et nous permet de continuer la tête haute.
L’échec a un goût très amer mais lorsque l’on met une goutte de miel dans sa bouche, il disparaît aussitôt. Et là, en un instant le bonheur revient à la surface effaçant progressivement l’amertume.
Vous avez des projets, des envies?
Allez-y tenter de les vivre... vous verrez bien!
Parce que j’ai oublié de vous dire que très souvent, si on se donne les moyens, la réussite nous tend les bras.
Et il y en a pour tout le monde, c’est une bonne nouvelle !
L'araignée et la coccinelle
Pensée # 40
Il était une fois, une araignée isolée dans un coin du plafond. Installée depuis peu au milieu de sa toile de soie tissée à la perfection, elle attend la tête à l’envers.
Passe alors tout proche d'elle, des moucherons minuscules ainsi que des moustiques. Elle les observe avec dédain car elle sait pertinemment qu’ils vivent les dernières secondes de leur vie. Elle patiente, c’est une de ses plus grandes qualités. Sa toile est son refuge, celui où les vibrations des proies de toutes tailles lui annoncent leur fin imminente.
Souvent, son œuvre d’art provisoire dérange l’humain alors d’un simple coup de plumeau il est capable de détruire des heures de tissage.
Ce n’est pas le cas d’Angelo, lui, il préfère épargner dans l’intérêt d’observer cette insecte aux longues pattes qui se trouve au dessus de lui alors qu’il s’est allongé sur son lit, les mains derrière la tête.
Comme pour le remercier de lui avoir volontairement laisser la vie sauve, il semble qu’elle s’apprête à lui offrir un spectacle ce soir, alors, il se tait et contemple sa compagne de chambre.
Tout proche de là, vole une jolie coccinelle. Elle va, de-ci, de-là, déploie ses ailes bombées juste pour se déplacer de quelques centimètres et se pose là où bon lui semble. Elle prend garde à la toile de soie car elle a conscience de ses méfait et connaît ses capacités à les éviter. Son imprudence pourrait lui coûter cher mais elle s’en moque et joue avec les nerfs de l’araignée. A chaque décollage, la prédatrice accourt croyant que la mise à mort est proche. Lui riant au nez, l’insecte au dos rouge et aux points noirs, repart dans l’autre sens.
C’est une sorte de jeu infernal à rendre folle celle qui attend son repas depuis maintenant cinq longues minutes.
A coup d’ailes incontrôlées, la coccinelle s’est fait coincée. A grandes enjambées, l’araignée s’en est approchée. Elle tente d’envelopper le corps de sa victime à l’aide de son filet gluant mais a oublié que face à elle ce n’était pas un vulgaire moucheron.
Alors, du rôle de victime, la coccinelle passe à celui d’adversaire coriace.
Leur corps à corps est comme une valse ou plutôt comme un tango argentin où chacun veut dominer l’autre.
Angelo se délecte de ce spectacle sans dire un mot.
Brusquement, alors qu’il était en train de faire un pronostic, il est interrompu par l’affrontement brutal des deux ennemis qui en une fraction de seconde lui tombent dessus. Stupéfait, le spectateur se lève et chasse d’un coup violent de sa main, l’araignée hors du matelas.
L’avantage de posséder des ailes et d’être rondouillette a permis à la jolie coccinelle de gagner la bataille. Son poids a provoqué la chute du duo et lui a permis de repartir en volant vers la fenêtre par laquelle elle était arrivée.
La toile est déchirée et se balance au dessus.
Tout est à refaire pour l’insecte aux 8 pattes. Faut-il encore qu’elle puisse retrouver un lieu où personne ne viendras la déloger en vue de lui laissant le temps de tisser une nouvelle toile.
Si seulement elle s’était contentée d’un moucheron, tout cela ne serait pas arrivé. Par ailleurs, elle a, sans le savoir, joué le rôle principal d’une scène hors du commun.
Dédicace du 4 aout
Ce fut un trés bon moment, échanger avec des lecteurs a été tres enrichissant. Qu'ils aient eu envie ou non d'acheter mon livre, peu importe, j'ai adoré leur parler, leur raconter des anecdoctes et les entendre poser des questions. Les voir interréssés est enrichissant.
Prochaine dédicace, je mets mon chapeau.
Le monde est un livre
Pensée #39
J’aime partir,
J’aime revenir, mais
Je préfère partir...
Que je connaisse la destination ou que je n’y soit jamais allée.
J’adore découvrir ou redécouvrir.
Main dans la main au moment du départ, dans un avion, sur un bateau ou dans une voiture, mon cœur s’emballe à l’idée de m’échapper.
Du dernier clic de confirmation sur Internet au premier pied posé sur une terre inconnue, je vibre encore toujours plus. Dans ma tête, il y a toujours un compte à rebours. Il me parle, il me souffle:
- Profites ! Vas y! Vis l’instant présent comme s’il ne te restait plus que celui la!
Différents visages, des parfums variés, des nouvelles cultures, une cuisine originale, tout là-bas me séduit.
Le soleil est toujours présent et il me suit partout. Parfois, il sublime et magnifie mes échappées et parfois il se fait discret afin de me laisser profiter de son absence volontaire.
Comment ne pas vouloir goûter au plaisir de voyager?
Comment ne pas vouloir connaître, apprendre, découvrir plus loin que son nez?
L’ailleurs est un professeur d’école, il suffit juste d’aller à sa rencontre.
C’est tellement mieux de ne pas être assis dans une classe à regarder par la fenêtre, sans cahier ni stylo!
Le monde est un livre, il est ouvert.
Vous aimez lire?
Et bien, allez-y!
Partez!